LE MOBILIER ET LES OBJETS D'ART. |
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Au Musée Baron Martin vos pas vous mèneront d'une commode à double arbalète et cinq tiroirs Régence à un berceau Empire à capote relevée, d'une chauffeuse 1750 gainée de satin bleu à une bergère Louis XVI recouverte de brocart ancien, d'une encoignure Louis Philippe en noyer à un meuble chinois du XVIIIe siècle incrusté de nacre ou à un salon Marie-Antoinette gainé de soie rose lyonnaise. Les armoire, coffres à bois, écran de cheminée, secrétaire, guéridon, et autres encoignures rappellent l'ameublement ancien du château auxquels concourrent également de nombreuses plaques et garnitures de cheminée, une pendule cosmographique de cheminée de Charles Henard, un cartel Louis XIV de Paliard, une pendule de Robert, un luminaire Daum ... mais aussi des objets plus personnels ayant appartenus à Anne-Marie de Mirimonde, tels que nécessaire à couture, miroir à main et couteaux à fruits en ivoire, album de famille... Deux sucriers et 21 couverts en argent accompagnés de pièces de monnaie d'argent portent témoignange sur un trésor enterré pendant la révolution et découvert à proximlité du château en 1978. Enfin, un ensemble de porcelaines chinoises et d'assiettes, tasses, cache-pot, crémier ... des manufactures A la Reine, de Boissette, de la Cie des Indes, de Saint-Cloud, de Pierre Verneuilh, de Mennecy, de Langeais... évoquent les évolutions du goût aux XVIIIe et XIXe siècles. Il est complété par des statuettes dont une Vénus et un Jupiter de la Manufacture de Naples, des brûles-parfum, des coupes, un rafraîchissoir en argent et autres objets d'art décoratif. Dans l'ancienne entrée du château vous pourrez également découvrir une monumentale armoire de l'Hôtel-Dieu où sont présentées des pièces de vaisselle destinées aux malades : assietttes, aiguières et couverts Louis XIV, écuelles à oreilles, pot à bouillon, pichets, bouteilles à eau et à tisane, boîtes à pansement ... en étain.
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