Le Parc
La baronne Martin et son petit-fils Edmond Pigalle dans le parc du Château au XIXe siècle.
Plan aquarellé daté de 1830
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Le parc, ses remparts et la Tour du Paravis sont classés Monuments historiques.
Un parc ceint de remparts et dominé par une tour dite tour du Paravis – Paradis ou Parvis – abrite le château des regards. Il fut réaménagé au commencement du XVIIIe siècle par la famille de Montcault dans l’esprit de jardins à la française ornés de treillages. Une terrasse sablée et garnie de tilleuls fut établie à la place d‘une tour ruinée. Un mur de soutènement rachetant l’avalant de la pente percé d’un escalier de pierre d‘accès dessina la partie haute du parc.
Une grande volière, des serres et un potager planté d’espaliers furent édifiés à proximité de la chapelle royale, du monument de la reine Jeanne et du cimetière du chapitre royal qui apparaissaient comme des fabriques alors à la mode du jour. Ces rénovations coûtèrent 89 686 livres et ne furent terminées qu'en 1732.
Le parc à l'Anglaise au temps du baron MartinLe parc connut une seconde grande phase de réorganisation sous la direction du baron Martin qui racheta cette propriété pour son fils en 1796. Le jardin haut fut traité en surface engazonnée maillée par un chemin de terre sinueux ménageant une perspective sur le château ; des arbres de haute futaie à port libre furent plantés latéralement pour magnifier les dimensions domaniales et nobiliaires de la propriété à laquelle donnait accès une allée plantée d’arbres. Les deux canons de la terrasse du château furent fondus en l’honneur de l’élection en tant que maire de Gray d’Alexandre Revon en 1856. Ils étaient utilisés en tant que canons d’apparat jusqu’à la guerre de 1914 et chargés pour célébrer le 14 juillet.
Gestion écologique du parcLe musée Baron-Martin mène des actions au sein du parc afin de favoriser une gestion écologique. Il y a eu notamment l'installation d'hôtels à insectes et des emplacements pour le vélo ainsi qu'un arrosage au goutte à goutte.
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